Un atelier régional de validation du programme de restauration des terres agricoles en Afrique de l’ouest se tient les 10 et 11 mars 2020 à Lomé, la capitale togolaise. Les travaux de cette rencontre capitale ont été ouverts par la Secrétaire générale du Ministère togolaise en charge de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Mme Nèmè BALI, représentant son ministre de tutelle. La rencontre est organisée par l’Agence régionale pour l’agriculture et l’environnement (ARAA).

Plus de 28 milliards d’hectares de superficie de terres agricoles dégradées, sont recensées à ce jour en Afrique. Il urge de poser des actions en vue de leur sauvegarde. Une cinquantaine de participants venus des 15 pays membres de la CEDEAO et partenaires financiers et techniques réunis à cet atelier de Lomé, auront à travers le partage d’expériences sur la gestion du phénomène dans les pays respectif, à analyser le document provisoire du programme en vue de sa validation pour la gestion durable des terres agricoles dégradées et accroitre la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’espace.

Il s’agit du document technique du Programme de restauration des terres agricoles dégradées pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’ouest (PRTAD). Les bénéficiaires de ce programme seront les 15 états membres de la CEDEAO, qui verront leurs capacités renforcées à divers niveaux, notamment, institutionnelles, techniques et scientifiques. Les bénéficiaires directs seront les agriculteurs et agricultrice, y compris les jeunes et les personnes vulnérable de l’espace CEDEAO.

Le Programme de restauration des terres agricoles dégradées pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’ouest (PRTAD), a pour objectifs principaux le renforcement du cadre institutionnel, la génération et la diffusion des innovations technologiques et organisationnelles de la création d’un environnement favorable à la mise en place d’un Fonds d’investissement pour la restauration des terres agricoles dégradées.

Le programme est l’une des conséquences de la politique agricole de la CEDEAO adoptée en janvier 2005 à Accra par les Chefs d’Etats de la communauté. Son élaboration a reçu l’appui financier de la Coopération Espagnole à travers l’Agence espagnole de Coopération internationale pour le développement (AECID).