L’univers de la magistrature togolaise, depuis peu, retrouve ses lettres de noblesse. Grâce aux personnalités qui occupent des postes de responsabilité dans l’appareil judiciaire national, il connaît un redressement qui saute aux yeux et une évolution positive spectaculaire. La justice, de nos jours, n’est plus celle d’il y a quelques années dans le pays. On est à cet effet en droit de défier quiconque de lui lancer la première pierre s’il y observe des défaillances notables et significatives dans son fonctionnement. Au rang des femmes et des hommes qui s’emploient sans compter pour que le 3 ème pouvoir de la république s’attaque effectivement à la mission cardinale à elle assignée, à savoir l’éradication de l’injustice sous toutes ses formes figurent remarquablement Madame Suzanne S. Fiawonou (Photo).

Affable et sans prétention , la directrice générale du Centre de formation des professions de justice (Cfpj) du Togo, Suzanne Soukoudè Fiawonou est l’une des personnalités de la gent féminine qui compte dans le pays. La haute et exaltante responsabilité qui est la sienne à la tête du Cfpj depuis 2012 ne lui est pas revenue au hasard. Magistrate de la promotion 1988-1990 de l’Ecole nationale d’administration (ENA), dotée d’expériences éprouvées, elle a été successivement juge du siège et juge d’instruction au tribunal de 1ère instance de Lomé. Puis présidente du tribunal pour enfants dans la capitale, substitut du procureur général près la cour d’appel de Lomé.

Il faut souligner que le Cfpj qui a été créé par la loi 2009-024 du 30 octobre 2009 a en charge la formation des acteurs judiciaires et participe à la mise en oeuvre des orientations arrêtées par le ministère de la justice. Sous la férule de Mme Fiawonou, sur le volet formation initial, le centre a à son actif des promotions d’élèves magistrats, d’élèves greffiers, de secrétaires de parquets et de surveillants de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion. Relativement à la formation continue, le Cfpj a organisé plusieurs sessions de formations ciblant les acteurs judiciaires, relevant de sa compétence toujours sous la houlette de sa directrice générale.

Toujours dans une dynamique de doter la nation d’une institution judiciaire de bon aloi, le Cfpj ne ménage aucun effort dans ses activités pour que force soit à la loi.

Tout bien considéré, visiblement et irréversiblement la modernisation de l’administration de la justice togolaise selon les voeux du chef de l’Etat est en marche principalement avec l’engagement déterminé d’une de ces pièces maîtresses qu’est Mme Fiawonou, l’image de la semaine du journal klinklin

Céphas Le Vert