Un atelier de formation des acteurs impliqués dans le processus de certification des produits agricoles a démarré, le lundi 4 novembre à Lomé.

Cette formation est organisée par la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE) en collaboration avec le Comité togolais d’agrément (COTAG) et le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP-Togo).

Pendant 6 jours, cet atelier a pour objectif de renforcer les connaissances et aptitudes des acteurs impliqués dans le processus de certification des produits en normes ISO 22 000, processus « Hazard Analysis Critical Control Point (HACCP) » et les méthodes d’échantillonnage Niveau de qualité acceptable (NQA). Il s’agit aussi de former 15 auditeurs et évaluateurs qualité et techniques, 10 experts techniques du COTAG en certification et 5 personnes de la HAUQE sur les exigences de la norme ISO 22 000 ainsi que les processus HACCP. Il est prévu également une formation des acteurs sur l’échantillonnage pour le contrôle lot par lot indexés suivant le NQA (par attribut et par mesure).

La formation sera assurée par un consultant, Chérif Ezzimé. Il va outiller 35 participants de l’organisme de certification (COTAG/HAUQE), des cabinets privés des professionnels de la qualité et des auditeurs qualité freelance, des laboratoires et autres structures de l’infrastructure qualité, le processus de certification, les exigences de la norme ISO 22000 du système de management de la sécurité sanitaire des aliments et au processus HACCP ainsi que sur les méthodes d’échantillonnage Niveau de qualité acceptable (NQA), indispensables à la certification agroalimentaire.

Le président de la HAUQE, Laré Arzouma Botré (photo) a indiqué que pour pallier aux difficultés liées à la culture qualité, le gouvernement, à travers la HAUQE, a mis en place un système de certification des produits/entreprises des procédés et services en vue d’accompagner les entreprises togolaises à être compétitives sur les marchés. « C’est dans ce contexte que la HAUQE a bénéficié des appuis du FSRP pour la réalisation d’un certain nombre d’activités et le recrutement qu’un consultant international pour élaborer 23 programmes de certification et renforcer les capacités techniques des structures techniques de la qualité », a relevé le président.

Le directeur général de COTAG, Dr. Koffivi Lakoussan a indiqué que la formation des acteurs de la certification, va permettre de mettre en place le système de management de la sécurité sanitaire des aliments. Étant donné, poursuit-il, que cette norme est très importante pour tout processus de production et de fabrication de produits agroalimentaires, il s’agit aussi de renforcer les capacités des auditeurs évaluateurs du processus de certification des produits agroalimentaires.

« C’est l’ensemble de ces deux éléments-là qui vont concourir à rehausser le niveau des entreprises pour leur compétitivité face à toutes les péripéties commerciales au niveau régional et international », a souligné M. Lakoussan. Il a rappelé aux TPME que c’est une nécessité d’aller à la normalisation de la certification, parce que ces TPME travaillent d’habitude d’une manière traditionnelle, sans référence à aucune norme. « Alors que dans le contexte actuel de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), c’est une obligation de se mettre aux normes pour pouvoir être compétitive sur le marché », a-t-il conclu.