La Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE) forment, du 19 au 22 novembre à Lomé, vingt experts nationaux impliqués dans le processus de certification des produits sur le référentiel CEDEAO en sécurité sanitaire des aliments en lien avec la norme ISO 22000.

L’atelier est initié en collaboration avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) dans le cadre du « Projet d’appui à la croissance inclusive, résiliente et créatrice d’emplois ».

L’objectif de la rencontre est d’amener ces experts nationaux de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires à s’approprier les Méthodes d’analyses des dangers et maitrise des risques (HACCP) de la norme ISO 22000 version 2018. Il s’agit pour les organisateurs de disposer d’une base d’auditeurs/experts qualifiés capables de soutenir les activités de l’infrastructure nationale de la qualité, notamment celle relative à la certification des produits des entreprises agroalimentaires.

Ces experts nationaux seront édifiés sur les référentiels de Bonne Pratique de Fabrication (BPF) et de Bonne Pratique d’Hygiène (BPH) alimentaire et sur l’identification des dangers. Ils seront surtout renseignés sur le référentiel HACCP conformément aux exigences de la norme ISO 22000 version 2018 ; le système de management de la sécurité des denrées alimentaires dans la fabrication et la transformation des produits agroalimentaires afin de garantir la qualité des produits.

Le président de la HAUQE, Laré Arzouma Botré a signifié que les entreprises en Afrique notamment celles du Togo éprouvent d’énormes difficultés à exporter leurs produits et services sur les marchés en raison d’une forte exigence de conformité aux normes requises. « C’est pourquoi, il est très indispensable que les acteurs de la qualité s’approprient ces exigences en vue d’accompagner les entreprises togolaises notamment les Très petites et moyennes entreprises et industries (TPME/TPMII) à la démarche qualité », a indiqué le président de la HAUQE.

Le président Botré a exprimé sa gratitude au président de la République pour avoir si tôt compris l’importance du système qualité dans le développement socio-économique en dotant le pays du schéma de l’infrastructure nationale de la qualité conforme aux standards internationaux à travers la loi de 2009. Il a remercié le PNUD pour son accompagnement à la promotion de la culture qualité au Togo.

Pour la formatrice, consultante qualité, Okoulou-Kantchati Nabila, cette rencontre permet de faciliter l’exportation des produits alimentaires vers l’étranger. « Les pays étrangers attendent des preuves que nos produits sont de bonne qualité et pour ça, il faut se faire certifier, avoir la possibilité de respecter des normes et standards internationaux », a-t-elle dit. Elle a ajouté que « le référentiel CEDEAO contient plusieurs types d’exigences notamment le système HACCP selon la norme ISO 22000. Cette norme permet de respecter des exigences internationales. Le référentiel CEDEAO s’intéresse non seulement à ce qu’on va donner aux pays de la CEDEAO, mais aussi, à ce que ces pays peuvent offrir aux autres à l’étranger ».

L’analyste en emploi, jeunesse et entrepreneuriat au PNUD, Olaitan Oladayo, a salué les efforts des autorités du pays et surtout la HAUQE pour la mobilisation puis souligné l’importance de la certification. Il a précisé que le respect des normes de qualité permettra aux opérateurs économiques qui sont dans la transformation de pouvoir facilement accéder à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).